BALTHUS (Paris, 1908 - Rossinière, 2001), Nu avec chat (1949)
FEMME ET CHATTE
Elle jouait avec sa chatte,
Et c´était merveille de voir
La main blanche et la blanche patte
S´ébattre
dans l´ombre du soir.
Elle cachait – la scélérate! –
Sous ses
mitaines de fil noir
Ses meurtriers ongles d´agate,
Coupants et clairs comme un rasoir.
L´autre aussi
faisait la sucrée
Et rentrait sa griffe acérée,
Mais le
diable n´y perdait rien…
Et dans le boudoir où, sonore,
Tintait son rire aérien,
Brillaient quatre points de
phosphore.
PAUL VERLAINE, Poèmes Saturniens
2 comentários:
Èz, cuaraças!...
Absolutamente, meu caro.
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